CONTRAT D'APPRENTISSAGE EN PLEIN ESSOR !
POURQUOI L'EST-IL ?
Le bilan de 2020 en ce qui concerne la dynamique de l'apprentissage est jugé très positif.
Plusieurs raisons :
- Le plan jeune mis en place en réponse à la crise sanitaire.
- L'effet de substitution entre les contrats d'apprentissage et les contrats de professionnalisation
- Réforme de l'apprentissage de 2018 qui a permis la multiplication des CFA (centres de formation d'apprentis)
Selon les données remontées par les opérateurs de compétences, environ 495 000 contrats d'apprentissage auraient vu le jour en 2020, soit une augmentation de plus de 40% par rapport à l'année précédente.
Cette dynamique, citée précédemment, a un coût pour France compétences. L’instance nationale quadripartite chargée de financer l’apprentissage prévoit ainsi d’engager un peu plus de 7,2 Md€ au titre de l’alternance en 2021, dont 5,8 Md€ pour l’apprentissage et 542 M€ pour les contrats de professionnalisation.
La poursuite, au sein de l’alternance, de la montée en puissance de l’apprentissage en substitution des contrats de professionnalisation, sur le champ des jeunes de moins de 30 ans, continue de s’opérer en 2020 et relève le communiqué diffusé à l’issue du Conseil des ministres. Il s’agit ici d’un rééquilibrage initié en 2019 étant donné que l’apprentissage constitue le cadre le plus adapté pour les formations initiales en alternance.
Outre le rôle de l’effet de substitution dans l’essor d’apprentissage, le ministère du Travail pointe celui de la prime exceptionnelle à l’embauche d’alternants. Mise en place en réponse à la crise sanitaire dans le cadre du plan Jeunes, elle aurait permis "une réelle mobilisation des entreprises" - notamment de celles qui n’avaient l’habitude de prendre des apprentis. À hauteur de 5 000 € pour un mineur et 8 000 € pour un majeur, cette aide vient d’être reconduite jusqu’à fin 2021
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